21 Décembre, direction Cambodge

Nous voici donc levé à 3h30 du matin après une nuit évidement très (trop) courte. Le bus partant vers la frontière à 5h30, il nous fallu d'abord prendre un taxi pour aller à l'arrêt à quelques kilomètres de là. Nous ne sommes pas les seuls à une heure si matinale, en effet beaucoup de Thaï font le trajet vers la frontière notamment pour les friands de Casino, interdit en Thaïlande.

Jitima était déjà venue au Cambodge en Avril de cette même année mais elle n'y était resté que 2 jours et avait du un peu courir pour faire les visites, c'est donc avec plaisir qu'elle revient cette fois ci pour 4 jours.

Ban Aranyaprathet, ville frontière côté Thaïlande.


La frontière, bienvenue au Royaume du Cambodge !

Dès que nous sommes descendu du bus on vient nous démarcher pour les visas. Une longue queue de chariot se suive à la frontière. Pour nous direction le poste, j'ai mon tampon comme quoi je sort du pays, j'en avais bien besoin car sinon mon séjour en Thaïlande aurait dépassé 30 jours au total (pour rappel arrivé le 8 Décembre et je ne repartais que le 9 Janvier).

J'ai moins de queue que Jitima, comme dit plus eu il y a beaucoup de Thaï et pour le coup moins de touristes,  en fait très peu, d'autant moins que le trajet par la route n'est pas courant pour les touristes du fait du mauvais état de la route, la plupart prenne l'avion directement jusqu'à Siem Reap. Je croise juste un français qui me demande pour les bus pour Siem Reap, je lui répond que je ne sais pas car nous prenons un taxi commandé à l'avance. 

C'est comme ça aussi qu'elle avait fait la première fois, commandé un taxi. Mais apparement elle a déjà oublié comment se passe le passage de la frontière. Habitué à refouler les démarchage je repousse un mec me demandants'il me faut un visa, ma copine me dit de tracer jusqu'à ce qu'elle se demande concrètement où il faut aller. Et demande finalement au gars en question qui s'avère être un guide officiel (son badge sur la poitrine en tête)...

Nous allons donc faire notre visa, pas très souriant les policiers, une photo d'identité et 20 dollars et 10 minutes plus tard le visa est prêt. Puis nous allons au poste côté Cambodge, ils ont aussi des caméras (c'est pour ça qu'une seule photo d'identité est nécessaire alors qu'il en fallait 2 avant) mais c'est beaucoup plus petit.

La pauvreté se remarque déjà, contrastant avec les grand Casino luxueux qui sont les premiers batîments que l'on croise... Du coup le guide continu de nous guider justement. Car on galère à joindre notre taxi. Le gars est très serviable, essaye avec son portable. Il finit par nous faire monté dans un bus, nous sommes tous les 2...
A notre grand étonnement, Jitima demande pourquoi ils utilise un bus juste pour nous deux car c'est gâcher de l'essence... et le chauffeur de répondre que c'est un bus fournit par le gouvernement donc subvensionner par l'état... bonjour le gâchis...

Dans le bus à Poipet, ville frontière côté Cambodge.

Et ce bus juste pour faire à tout cassé un petit kilomètre jusqu'à l'agence des guide ou notre taxi est censé arriver.
Notre chauffeur ne pouvant être là un autre arriva. On fit genre 500m et on s'arrêta au milieu d'un groupe de Cambodgien, je sentais l'embrouille, je me sentais un peu trop baladé... Mais finalement un autre Cambodgien soit disant le cousin de notre chauffeur pris le volant.

Cette dois c'est parti, celui ci ne parle pas Thai et encore moins Anglais... Pour essayer de se faire comprendre c'était bien comique... La différence entre le Cambodge et la Thaïlande est flagrante. D'un côté des routes goudronnés, en bon état en général, de l'autre si y'a du goudron c'est déjà pas mal... Des nids de poules proche d'un trou d'obus à certains endroits...

Je commence à comprendre pourquoi la dernière Jitima avait mis 5h pour faire le trajet Poipet-Siem Reap, 150 km !Il faut zigzaguer sans cesse, le compteur dépasse péniblement les 50 km/h, la pauvre Toyota Camry en prend plein les amortisseurs... D'ailleurs ici ils conduisent comme en France, donc à droite, mais comme les voitures Thai sont meilleur maché, beaucoup roule ici avec des voitures dont le volant est à droite, pratique...

Pour l'instant la route est correct, c'est que les premiers mètres...


La route n'est qu'un large cheminde terre, là il faisait beau, mais quand il pleut c'est une autre histoire...


Aussi large qu'une autoroute, dans un sens tant mieux car y'a toute la place pour doubler.

De nombreux travaux avait lieux le long du trajet, plutôt bon signe dans le fond car ils se préoccupe de cette route sur un axe important mais apparement les travaux traine, et donc la route est jalonné de détour tous les 10km car ils font des sortes de ponts, je dit sorte car je ne sais pas trop en fait ce que ça sera vu qu'il n'y avait pas de rivière en dessous, mais peut être lié à laissé passer l'eau pour la saison des pluies.

Au bout de 50km nous faisons une pause... pour laver la voiture, plutôt inutile vu qu'il reste encore 100km...
Pour un aperçu de la route j'ai fait une vidéo, je tiens à dire que mes tremblements ne sont en aucun cas exagéré mais que c'était réellement dur de maintenir l'appareil photo à peu près stable.

Vaut mieux avoir l'estomac solide !

Je ne sais pas du tout où on est...


Notre taxi pendant la pause, les voitures sont mises à rude épreuve ici...


Là encore l'état de la route est sans appel.


C'est pourtant bien la route principale.


Paysages Cambodgien.


Enormement de vélo circule sur cette route, plus économique que les motorbike à la Thaï (mais moins polluant au moins !)


Nous voilà destination.

Après 3h de trajet nous arrivons enfin à Siem Reap, sur les 50 derniers kilomètres la route est goudronné mais bien abîmé, des nids de poules parfois énormes, au endroits où il goudronnait c'était un fin goudron qui à mon avis ne tiendra pas longtemps..

Notre taxi a eu du mal à trouver l'hôtel, Jitima ne se souvenant plus où c'était (le même que là où elle était venue avec ses amies en Avril dernier), un tuk tuk proposait de nous y emmener, mais c'était hors de question pour Jitima de payer plus que ce qu'on avait donné pour le taxi censé nous amener à destination, là encore le chauffeur de parlant pas Thaï pas facile d'arriver au bout. Mais au moins c'était marrant.

Scotché !

La chambre était petite mais coquette, mise à part le frigo hors d'usage c'est propre et en bon état, ils ont rénové il n'y a pas très longtemps. Situé proche du vieux marché c'est un bon emplacement, pour ceux intéressé il s'agit du Mandalay Inn.